Effectuer un diagnostic de performance énergétique est obligatoire avant la vente d’une maison ou d’un appartement. Il permet de renseigner l’acquéreur sur le coût moyen énergétique d’un logement au regard de sa consommation générale. Pour autant, il n’est pas toujours facile de comprendre les résultats de ce diagnostic immobilier, notamment avec les étiquettes énergie et gaz à effet de serre (ou GES).
ÉTIQUETTE ÉNERGIE VS GES
Différences entre étiquette énergie et étiquette GES
Pour saisir l’intérêt de ce diagnostic immobilier, il est important de bien distinguer l’étiquette énergie et l’étiquette GES.
La première concerne la consommation énergétique ayant trait principalement au chauffage, mais aussi à l’éclairage et à l’usage d’appareils électriques (réfrigérateur, ordinateur…).
La seconde s’attache à mesurer l’émission des gaz à effets de serre rejetés dans l’atmosphère. Par conséquent, un logement à faible consommation d’énergie peut produire trop de CO2 et inversement. Tout dépend du type de chauffage employé et des déperditions énergétiques. Ces dernières s’effectuent principalement par le toit, les murs et les zones d’air renouvelé (notamment, une cheminée). Les fenêtres, elles, ne constituent qu’une faible part dans la perte d’énergie et l’estimation du bien.
LES CLASSES ÉNERGIE
Le système des classes énergie
Si les mesures diffèrent en raison de leur objectif distinct, les étiquettes énergie et GES fonctionnent sur un système de notation similaire, avec sept classes notées de A à G, A et B étant synonymes d’une basse consommation et d’une habitation peu polluante.
E à G concernent généralement des bâtiments anciens et vétustes dont les rénovations sont minimalistes, voire absentes. Il faudra donc dans ce cas envisager d’éventuels travaux de rénovation (isolation de la toiture, changement de la chaudière, etc).
On constate des variantes puisque les classes C à E peuvent englober des biens immobiliers neufs, mais dont les méthodes de construction divergent. Les mesures restent des estimations qui dépendent aussi de la taille de la propriété ou de sa localisation au sein d’un immeuble (par exemple, un appartement en rez-de-chaussée consomme moins qu’un autre situé au dernier étage).
Si le logement est petit, il est peu performant au vu de sa superficie. Comme d’autres diagnostics immobiliers, le DPE est fourni dans le dossier de diagnostic technique. Il concerne l’ensemble des biens immobiliers destinés à la vente, et demeure valable dix ans.
Bon à savoir : La consommation moyenne en France est actuellement d’environs 250 KWH ep/m²/an (classement E sur l’échelle). Si votre bien immobilier est classé E, il se situe donc dans la moyenne française !
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